Le temps : Trop. Pas assez. Peu.
Passer en moyenne 5h par jour sur les réseaux sociaux par exemple, c’est un travail à temps plein, non ? Tout ce temps à faire quoi ? Perdre son temps ?! Aberrant. Imaginez dans 20 ans, ça équivaut à 33 600 heures passées sur un bidule électronique. Quel gâchis.
Quel gâchis pour la productivité, le bonheur intérieur, la santé mentale et physique et la réalisation de soi. Oui , la technologie est importante, elle fait avancée l’humanité… Mais honnêtement, à quoi ça sert une humanité avancée si elle est débile, impolie, imbue d’elle-même, stupide, vidée et enragée ? Vraiment, à quoi ça sert. Vous ne trouvez pas qu’on avance à l’envers?
L’innovation est capitale dans l’évolution sociétale. Elle sert à titre d’outils. Cependant, présentement on laisse trop de place à l’outil, on se fait dominé par nos bébelles et c’est bien malheureux. On cherche à s’étourdir, se connecter aux autres , masquer la dépression, la tristesse, le manque… par toutes sortes de moyens vraiment efficaces qui rendent malade. De la TV , au cellulaire , à la bouffe , aux anti-dépresseurs, l’humain est technicisé et non-outillé.
Vous pensez que même les influenceurs sur Instagram sont heureux ? La majorité affirme vivre avec des troubles d’anxiété liée à la féroce compétition et à la surperformance dans les médias sociaux.
Certains d’entres-eux sont aussi très tristes . The American meme sur Netflix en parle justement. Attention, vous risquez d’être choqué par la superficialité et la richesse de ces mascottes narcissiques financées par le public.
Parenthèse (un autre exemple de tristesse incontestée: Marylin Monroe. Adulée, sex-symbol, le fame, la gloire l’ont étourdie au point de lui en faire perdre la raison. L’extérieur a contraint son healing intérieur).
On vit vraiment à l’envers.
Présentement, la société va comme suit:
On naît dans la douleur (le premier souffle d’air doit être choquant : imaginer un poisson qui sort de l’eau pour respirer), ensuite on apprend à se tenir sur ses jambes, puis arrive la petite enfance, puis l’école primaire, puis le secondaire, le cégep, l’université, le marché du travail, on vieillit on a peut-être 3-4-5 différents emploi au cours de notre vie, on a des enfants (ou pas), on prend sa retraite, on souhaite avoir plus de temps parce qu’on comprend que la vie n’est pas dans les acquis matériels, mais dans la qualité du moment présent, puis on meurt.
Donc ici, à part avoir vécu, à quoi elle sert votre vie ? Et à quoi elle sert votre vie si vous passez le 1/5 de votre journée sur les médias sociaux pendant le reste de votre vie? Je ne sais pas. Je ne suis pas très vieux, mais je suis plutôt de la vieille école. L’humain augmenté, c’est passionnant, vraiment, mais je pense qu’on a donné trop de place trop vite à la technologie et / ou que personne ne réfléchi.
Sur ce, c’est l’heure de la camomille.
Ciao
A.C.
Acidik Citrus 
J’aime beaucoup votre blogue et vos billets. Tout ce qu’il manque ce sont les mots-clés pour faciliter la recherche. À ne pas confondre avec mots-clics 🙂
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Je viens de noter la finale:«Je ne sais pas. Je ne suis pas très vieux, mais je suis plutôt de la vieille école. L’humain augmenté, c’est passionnant, vraiment, mais je pense qu’on a donné trop de place trop vite à la technologie et / ou que personne ne réfléchit». C’est de vous ça? Pourquoi utiliser vieux ?
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Bonjour emergenceweb,
Oui cette phrase est de mon cru.
Et l’utilisation de « pas très vieux» illustre le fait que j’appartiens à la génération de milléniaux à laquelle je ne m’identifie pas nécessairement. Ce même segment phrase entre en contradiction avec «la vieille école» qui est souvent utilisé pour représenter les générations plus âgées qui sont plutôt réticentes à l’utilisation des nouvelles technologies. Bref, cela illustre que malgré un jeune âge on n’est pas nécessairement adepte des nouveaux changements technologiques qui s’opèrent dans la société.
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